Bienvenue dans l’ère où se sentir comme un canard dans un bal des cygnes est monnaie courante. Non, nous ne parlons pas d’une nouvelle série télévisée, mais bien du célèbre syndrome de l’imposteur, cette sensation persistante que, malgré vos succès évidents, vous êtes aussi légitime dans votre domaine que des lunettes sans verres lors d’une éclipse solaire.
Les idées reçues
Idée reçue n°1 : Le syndrome de l’imposteur est rare et ne concerne que les personnes peu confiantes
Faux ! En réalité, ce phénomène toucherait 70% des gens à un moment ou un autre de leur vie. C’est presque aussi commun que de perdre ses clés. Une étude de l’Université Internationale des Gens Qui Se Sentent Bizarrement n’a jamais été réalisée, mais si c’était le cas, elle confirmerait sûrement ce pourcentage. En fait, des personnes aussi brillantes que Maya Angelou et Albert Einstein ont confessé se sentir imposteurs. Si Einstein doutait de lui, qui sommes-nous pour ne pas le faire?
Idée reçue n°2 : C’est une maladie, donc il me faut des médicaments !
Avant de courir chez votre pharmacien, sachez que ce n’est pas une maladie, mais plutôt un phénomène psychologique lié à l’anxiété et à une faible estime de soi. Donc, non, il n’existe pas de pilule magique contre le syndrome de l’imposteur, sauf peut-être le chocolat ou une bonne sieste.
Idée reçue n°3 : Seuls les nouveaux dans un domaine ressentent cela
Eh bien, non. Même les vétérans de leur domaine peuvent se sentir comme des novices. Imaginez un chirurgien avec 20 ans d’expérience qui se demande s’il sait vraiment ce qu’est un scalpel. Terrifiant, n’est-ce pas?
Comment se débarrasser de ce sentiment désagréable ?
- Parlez-en : Partager vos craintes avec des amis ou des mentors peut aider. Ils pourraient éclater de rire et vous dire combien ils ont ressenti la même chose hier.
- Célébrez vos succès : Même les petites victoires méritent une danse de la joie ou au moins un high-five avec votre chat.
- Arrêtez les comparaisons : Si vous passez plus de temps sur LinkedIn à envier le parcours des autres qu’à actualiser votre CV, il est peut-être temps de faire une petite pause.
- Rappelez-vous que personne ne sait vraiment ce qu’il fait : Nous naviguons tous dans le brouillard avec une carte dessinée par un enfant de deux ans. Relaxez, vous faites probablement mieux que vous le pensez.
Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, ni une maladie incurable. C’est juste une tendance embêtante à se sous-estimer. Alors la prochaine fois que vous vous sentez comme un imposteur, rappelez-vous que vous n’êtes probablement pas plus imposteur que la personne à côté de vous. Et si tout le reste échoue, envisagez une carrière dans l’espionnage – là, être un imposteur est une compétence recherchée !