Cet article publié sur Fdesouche en décembre 2021, la veille du second tour du Congrès Les Républicains afin d’intenter en procès sur son réel engagement à droite, et discréditer la finaliste Valérie Pécresse, s’appuie sur la publication – onze ans plus tôt ! – d’un “Appel pour une république multiculturelle et pos raciale”. Ce, dernier est en effet signé de l’ex-footballeur Lilian Thuram, les historiens Pascal Blanchard et François Durpaire, Rokhaya Diallo, la fondatrice de l’association Les Invisibles, et Marc Cheb Sun, le directeur de la rédaction de Respect Magazine. Pourtant à y regarder de plus près, c’est faux.
Explications. Ce livre est en deux parties. La première relate la visions des 5 auteurs cités plus haut. Tandis que la seconde, on découvre une centaine d’interviews de personnalités de tous horizons. Ainsi, à l’instar de Pascal Obispo, Maud Fontenoy ou Pascal Boniface, Valérie Pécresse ne signe pas le manifeste. Elle répond formule comme 99 autres personnalités, une “proposition concrète pour nourrir de solutions pratiques le nécessaire débat sur notre société”.
En l’espèce, Valérie Pécresse fit une contribution d’une vingtaine de lignes pour « aider les jeunes à oser » en développant notamment des lycées d’excellence (proposition proche des Charter Schools inscrites dans son programme présidentiel). « Car c’est cela le rêve républicain : ne se juger que soi-même et n’être jugé que sur ses capacités et sur son travail ». Une page de texte qui n’engageait qu’elle, de la même manière qu’elle n’était pas engagée ni par les propositions des autres personnalités ni par le texte des cinq signataires de l’ouvrage.